|
Résumé :
|
Salem et Laya vivent sur une colline, au pied de laquelle coulait jadis une rivière qui irriguait la vallée environnante. Or petit à petit, la vallée s’est asséchée et le manque d’eau s’est répercuté sur la terre argile qui s’est alors considérablement appauvrie. Cette terre d’argile est indispensable à Salem et Laya, car ils l’utilisent pour façonner leurs poteries, poteries dont le couple tirait leur subsistance en les vendant au marché.Une nuit, alors que Salem est parti à la recherche de la terre d’argile en compagnie de son âne, une mare d’eau encerclée de terre d’argile et d’herbe verdoyante apparaît sous les pieds et les pattes des deux compères ébahis ! Le potier en profite pour remplir deux paniers à rapporter à Laya. Au petit matin, la mare a disparu, mais Salem et son âne rapportent à Laya le souvenir de cette nuit fantastique et les précieux paniers. Laya s’empresse dès lors de sculpter cette terre et « [d]es mains de Laya et de Salem sor[t] bientôt un tout petit mouton au gros derrière et aux toutes petites pattes ». Quelle n’est pas leur surprise de constater qu’après quelques heures, ce mouton d’argile a pris vie et bêle fièrement. S’il est ainsi possible de donner vie à un mouton grâce à cette argile magique, se demande le couple de potiers, pourquoi ne pas créer de l’eau en la modelant de nouveau?C’est dans une fable en hommage à la Nature, à la Création du monde que nous embarquent les personnages ô combien sympathiques, modestes, tout à la fois drôles et sages de ce nouvel album de Mickaël El Fathi. Avec son premier livre Mo-Mo, cet auteur-illustrateur nous avait déjà convaincus par la qualité et la richesse de son univers marqué par l’Afrique. Il nous surprend et ravit les yeux, cette fois, avec des illustrations en partie réalisées à l’aide de photos de tapis boucherouite qui ajoutent une touche supplémentaire de merveilleux à ce conte empreint de poésie, d’humour, d’amour et d’espoir. A quand un prochain album ?
|